Hommage à Costel Subran
CLAUDE DAMMANN
J’ai rencontré Costel Subran il y a quelques années lorsqu’il a rejoint le Club Rodin « think tank » de la FIEEC. Il a été unanimement et chaleureusement adopté par ses membres,de profondes et amicales relations se sont rapidement instaurées autour de lui. Costel était une belle,brillante et exceptionnelle personne par son intelligence et son rayonnement. Costel aimait la Science,la Physique,la Cosmologie,les Lasers et possédait une grande culture artistique.Il restera en nos mémoires,merci Costel et continues de nous éclairer de «là haut ».
CLAUDE BOCCARA
J’ai connu Costel Subran quand nous avons décidé de nous équiper pour caractériser l’absorption des miroirs du projet Virgo (détection des ondes gravitationnelles). J’ai de suite compris que ce dirigeant d’Opton Laser n’était pas un simple marchand de LASERS : il prenait le temps de comprendre le contexte et les enjeux, de conseiller avec de solides arguments et ces outils sont encore en action pour mesurer des absorptions inférieures à quelques parties par million.
J’ai revu avec joie et discuté avec Costel, au cours de l’année de la lumière, puis avec les membres du club Rodin qui l’ont accueil avec un plaisir légitime, et aussi, après le réunions, dans le métro quand nous rentions chez nous. Il savait parler science aussi bien que famille et cela cadrait très bien avec les grands parents que nous étions.
PHILIPPE BREGI
Mon ami Costel, comment écrire quelques mots sur les souvenirs que nous avons partagés ? Mon cœur est si triste et si lourd depuis ta disparition, soudaine et brutale. Comment croire que tu ne vas pas m’appeler, au retour d’un voyage, pour me parler d’un nouveau projet que tu as décidé de lancer et me demander d’y participer ? Ce que je ferais bien-sûr avec joie car ton enthousiasme a toujours été contagieux.
Plongeons malgré tout dans les souvenirs de tant de moments heureux ! Je me souviens de l’Année du Laser que tu présidais et d’une passionnante conférence au Palais de la Découverte (journée de clôture ou de lancement, je ne sais plus). Je me rappelle aussi le jour où tu m’as parlé pour la première fois du projet de l’Unesco sur l’Année de la Lumière, un autre grand projet que tu as conduit à bien pour les évènements en France, et ils furent nombreux. A l’époque, je présidais le Comité National d’Optique et de Photonique, le CNOP, et ce fut à moi que revint la joie de te désigner comme Président du Comité français pour cette année de célébrations, toutes variées et intéressantes, où tu sus si bien faire travailler ensemble artistes et ingénieurs.
Dans ma mémoire, il y a aussi beaucoup de réunions du Conseil d’Administration d’OpticsValley où tu représentais Opton Laser International, l’entreprise que tu as créée. Tes conseils furent toujours pleins de bon sens et permirent à ce réseau de briller malgré les nombreuses difficultés rencontrées.
Et puis, vint le temps de la retraite, pour toi comme pour moi. Nous nous retrouvions régulièrement pour discuter au Starbucks Coffee de l’avenue de l’Opéra. C’est là que je t’ai parlé du Club Rodin et de notre projet sur la Fée Electricité. Tu as rejoint le Club et tu as participé activement à la réussite de ce projet. Grâce à ta compétence et à ton expérience, tu organisas le colloque « La Fée Electricité, entre Sciences et Arts » pour l’inauguration du dispositif numérique permettant aux visiteurs du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris de s’immerger dans l’œuvre de Dufy et d’apprendre beaucoup sur les savants figurant sur cette fresque.
Ce colloque fut une grande réussite et tu y lanças le projet « Art, Sciences et Technologie au 21eme Siècle » qui te tenait à cœur et qui devra se poursuivre sans toi, ton inépuisable enthousiasme, ta passion pour faire connaître la beauté des sciences et ta capacité à faire travailler en équipe des personnes de métiers différents.
ALAIN BRENAC
J’ai fait la connaissance de Costel en 2017 lorsque j’ai intégré le bureau de la Fédération de sociétés scientifiques (F2S) dont il venait de prendre la présidence. L’alchimie a très vite été parfaite entre nous. J’admirais l’homme courageux dont le parcours humain autant que scientifique forçait le respect et j’appréciais l’homme d’action qu’il était, toujours prêt à proposer puis à entreprendre de nouveaux défis. J’ai très vite été sensible au soin qu’il prenait à convaincre avant de décider, à ne froisser personne et à témoigner par mille petits gestes quotidiens l’attention qu’il portait aux autres.
Costel m’a fait partager ses rêves. Perplexe au début lorsqu’il m’a exposé son projet qui devait conduire à AST 21, il a su me faire mesurer la beauté de l’idée sans pour autant minimiser l’ampleur du défi que cela représentait de faire travailler artistes et scientifiques la main dans la main, au profit des jeunes notamment. Il a fait si bien que je suis devenu moi-même un adepte convaincu de cette initiative. C’était tout Costel ! avec lui tout semblait devenir plus simple, sa volonté inébranlable n’avait d’égal que la gentillesse et l’écoute qu’il manifestait à chacun d’entre nous. Je dois beaucoup à celui qui est devenu si vite un ami, celui dont les conseils me guident encore dans l’animation de l’association F2S qu’il avait magnifiquement fait vivre.
Je lui dois, nous lui devons tous, nous ses amis, de prendre le relais et de donner corps à son dernier projet. Sa famille, si attachante, nous y aidera j’en suis sûr et si nous réussissons, notre réussite sera la sienne.
En paraphrasant Jacques Brel : « adieu Costel, je t’aimais bien , tu sais ! »
EDMOND AMOUYAL
Costel Subran ! Ce nom me paraissait étrange, comme le mien, lui de l’Est, moi du Sud.
C’était un nom magique pour mes collègues laséristes, comme un ultime recours. Mais, je n’ai vraiment rencontré Costel que vers l’année 2013 lors des préparatifs de l‘Année internationale de la lumière. J’ai alors découvert un homme d’un abord agréable, à la volonté souriante et à la persuasion douce, un homme passionné par ce qu’il entreprenait etqui savait communiquer sa passion. Etant, par mes travaux de recherche, un amoureux comme lui de la lumière, nous nous étions très rapidement entendus, d’autant plus qu’il tenait à montrer à un large public tous les aspects de cette lumière scientifiques et technologiques bien sûr, mais aussi artistiques et philosophiques , tout en cherchant à lesfaire interagir. Nous étions sur la même longueur d’onde !
Pour mener à bien ses entreprises, toujours ambitieuses, il était continuellement à larecherche de soutiens financiers. A ce propos, je relaterai un souvenir plaisant. Pour soutenir l’organisation et les nombreux événements de l‘Année internationale de la lumière en
France, j’ai suscité une rencontre (à trois) avec la responsable des subventions aux manifestations scientifiques soutenus par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et cela pour que Costel puisse lui présenter directement la riche programmation de ce grand événement. Cette responsable n’était pas facile, mais la rigueur de la présentation de Costel, son enthousiasme communicatif mettant brillamment en valeur les événements nombreux et variés dans toute la France, sa passion et son charme lui ont permis d’obtenir une subvention très substantielle, le triple de ce qu’il avait espéré.
Tel était Costel, une force tranquille et d’une grande humanité, une personnalité attachante et lumineuse. C’était tout simplement un ami, mon ami !
JEAN PIERRE QUEMARD
J’ai connu Costel Subran grâce à la magie de la Fée électricité, il a su illuminer (normal pour quelqu’un qui a passé sa vie dans l’optique et les lasers) nos réunions et nos travaux. Toujours partant, toujours enthousiaste il va nous manquer ainsi que sa petite pointe d’accent qu’il avait su garder au fils des ans
Merci Costel.
BERNARD BISMUTH
Je ne sais pourquoi au bout de quelque temps que nous nous connaissions nous avons eu l’impression de se connaitre depuis toujours Costel et moi.
Nous avions plein de projets et nous discutions de tout ce qu’il y avait à faire et on s’échangeait des idées et on avancait ensemble d’une manière complémentaire.
Avec Costel, ce que nous voulions faire montait toujours à un niveau supérieur et cela volait très haut.
Nos rencontres récentes avec La Cité de la Villette , avec la FIEEC, le MAM ouvraient chaque fois de nouvelles portes et tous étaient prêts à suivre Costel et ce qu’il proposait.
Il avait impliqué dans son projet AST 21 de très nombreuses personnalités du monde scientifique , industriel, artistique et tous étaient bien partis pour participer.
On parlait aussi de nos familles, et des maisons de campagne que nous avions achetés l’un et l’autre dans des temps très proches.
Nous avions prévu de nous rencontrer souvent dans nos campagnes respectives et avec nos familles.
C’est très triste que tu nous aies quitté Costel, tu vas nous manquer beaucoup et nous allons essayer tous de poursuivre ton action.